Accusé d’avoir gardé des armes de guerre à son domicile sis à Wanindara , l’homme d’affairesElhadj Abdoulaye Sow a été mis aux arrêts par les officiers enquêteurs. C’est du moins ce qui ressort de l’information a été révélée ce lundi 28 mars par le Procureur général près la Cour d’appel de Conakry.
« Je suis heureux de porter à la connaissance de l’opinion publique que M. Abdoulaye Sow a été arrêté. Il va être déféré au parquet de Dixinn pour qu’une information judiciaire soit ouverte pour comprendre d’où sont venues ces armes. C’est une préoccupation du parquet. On informera au fur et à mesure l’évolution de cette procédure, en collaboration avec le procureur d’instance », a annoncé le Procureur général.
Revenant sur les circonstances dans lesquelles cette saisie a été opérée, Alphonse Charles Wright n’a pas manqué de fustiger le comportement des gendarmes et policiers, qui, après avoir procédé à la saisie se sont mis dans un exercice de publicité d’après lui : « il y a eu saisie d’armes à Wanindara, mais j’ai dit aux agents de la police et de la gendarmerie qu’ils ne font pas un travail pour en faire une publicité. Aucun officier de police judiciaire n’est habilité désormais à communiquer parce que ça devient de la pagaille. Ce n’est pas un trophée de guerre que vous brandissez pour dire que votre service travaille bien ».
« La demande est passée devant la commission, nous l’avons signée. L’huissier part sur le terrain pour l’exécuter. A sa grande surprise, il retrouve dans la chambre de l’épouse de M. Abdoulaye Sow un fusil de calibre 12 et ses cartouches, une carabine 44, une PMK avec TT30, avec ses munitions, une petite hache, un couteau de fabrication américaine, une torche étrangleur. Ayant compris qu’il y a eu des découvertes d’armes à son domicile, M. Sow a pris l’échelle pour sauter par la fenêtre et prendre la poudre d’escampette », a-t-il rapplé.
TAOB