Les autorités de transition ont réagi face à la menace de la communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) relative à la prise des sanctions économiques et financières contre la Guinée en cas de non publication d’un chronogramme acceptable de la transition au plus tard le 25 avril 2022.

D’après le ministre des affaires étrangères Morissanda Kouyaté, il n’y a pas de péril en la demeure face aux exigences de l’organisation régionale.  D’ailleurs dit-il, la “libération d’Alpha Condé”, en séjour médical à Abu Dhabi depuis le 17 janvier est acquise avec la constitution d’un gouvernement civil et tant d’autres aspects.

Morissanda Kouyaté qui s’est exprimé mercredi 30 mars sur la RTG a rassuré qu’il n’y aura pas de sanctions de la CEDEAO contre la Guinée.

« Il n’y a rien de grave entre la Guinée et la Cedeao. Elle demande quelques points dans les discussions qui sont déjà faites. Il y a eu la libération de l’ancien président (Alpha Condé, ndlr). Mais bien avant, le CNRD et le président de la transition ont constitué un Gouvernement 100% civil. C’est une exigence qu’on demande aux autres pays mais que nous avons fait dès le départ. Tous les prisonniers politiques ont été libérés, ce n’était des injonctions ni dans l’agenda de la Cedeao. Ensuite, l’ancien président a été libéré, le CNT a été mis en place. En plus, le président de la transition a mis en place les assises nationales. Nous avons tout l’arsenal pour que les Guinéens se parlent, que la Guinée soit pacifiée et refondée.

Si on regarde tout ça, la discussion, c’est simplement le chronogramme. Pour nous, le chronogramme, c’est pour aller à des élections saines (…). Pendant qu’on travaille sur le chronogramme, on travaille aussi sur la refondation de l’Etat. Il n’y a pas de péril en la demeure.

Avant même que la CEDEAO ne demande (le dialogue), les Guinéens sont sur le point de se parler, de discuter, de s’entendre et de refonder la Guinée. Bien sûr qu’il n’y aura pas de sanctions contre nous parce que nous avons accompli tout ce qui a été demandé par nous-même d’abord. Nous rassurons les guinéens : concentrons-nous d’abord sur les assises », a lancé le chef de la diplomatie guinéenne.

TAOB