Les anciens ministres du régime Condé restent encore en prison.

Cette décision est consécutive au rejet par le juge de référé de la CRIEF de la demande de mise en liberté de Kassory et compagnie.

Mais Selon Me Sidiki Bérété, un des membres du collectif des avocats en charge de leur défense, « démonstration a été faite devant le juge des référés de l’impossibilité de l’article 461 relatif au flagrant délit ».

Ajoutant qu’ils ont « démontré le fait que l’article 414 alinéa 2 démontre légèrement que lorsqu’une infraction est traitée par une procédure spéciale, la flagrance devient impossible : « On a démontré que ces infractions-là ne peuvent être poursuivis en flagrant délit, malheureusement nos clients sont maintenus en détention ».

Pour Me Sidiki Bérété, les anciens dignitaires du régime condé semblent apparemment être victimes d’acharnement : « Depuis le 06 avril, ils sont incapables de les présenter à un juge d’instruction, ni à une juridiction de jugement, ni à une juridiction de jugement ni à une juridiction d’instruction. Franchement, ils sont détenus par la volonté du prince des hommes de 05 septembre. La CRIEF est un instrument de sale boulot, nous sommes désolés et la liberté est bafouée conformément à la loi, on s’inscrit en faux. On va relever immédiatement l’appel ».

 TAOB