Ce mercredi 29 juin, l’ancien premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana a comparu devant la 1ère chambre de contrôle de l’instruction de la Cour de répression des infractions économiques et financières (Crief).
Après sept (7) heures de débats, l’ancien premier ministre a été retourné en prison.
Au sortir de l’audience, le pool d’avocats de Kassory a fait savoir qu’au cours des débats, le procureur spécial n’a pas pu apporter des preuves contre leur client.
« Le parquet devait présenter à Monsieur Kassory Fofana les preuves des charges qu’il a mises à son compte. Très malheureusement, il n’en a rien été. Nous sommes ressortis comme nous étions rentrés sans que rien ne soit montré dans le sens de la culpabilité de notre client », a dit Me Dinah Sampil.
Plus loin de préciser: « à partir du moment où aucune preuve ne nous a été montrée, le droit veut que nous ne soyons plus retenus, sauf pour autre considération, comme ce qui a prévalu depuis le début de ce procès jusqu’à maintenant. Si ce n’était que le droit, on n’en serait pas encore là ».
Daouda Yansané