En prélude de l’ouverture du procès sur le massacre du 28 septembre 2009, la Haute Autorité de la Communication (HAC) s’active sur le terrain. A l’occasion du lancement d’un atelier de formation dédiée aux journalistes des langues nationales ce lundi 26 septembre 2022 à Conakry, le président de l’Institution Boubacar Yacine Diallo a fait une mise autour des accusations qui pèsent sur son organe.
Alors que la HAC est pointée du doigt par le Syndicat des Journalistes de servir d’instrument pour museler la presse depuis l’arrivée de la junte militaire au pouvoir, le responsable de l’organe de régulation des médias en Guinée ne va pas du dos de la cuillère : « Je voudrai dire ici que la liberté de la presse demeure en République de Guinée. Nous protégeons tous les journalistes qui respecteront l’éthique, la déontologie et les règles en vigueur ».
« Nous sanctionnerons tous ceux qui s’écarteront de ces vertus de la profession », a martelé le Président de la HAC Boubacar Yacine Diallo.
A rappeler qu’un sit-in est prévu le 28 septembre prochain devant les locaux de la HAC pour dénoncer les « violations de procédure dans les décisions prises ces derniers temps par l’institution à l’encontre de certains journalistes ».
A suivre !
TAOB