En Guinée, il y a une poignée de personnalités évoluant dans le domaine juridique et judiciaire qui, contre vents et marées défendent le droit rien que le droit. En tout lieu et en toute circonstance, ces personnes ne changent d’un iota pour dire le droit. Parmi ces personnalités bien connues, figure Me Mohamed Traoré, avocat à la cour et ancien bâtonnier de l’ordre des avocats de Guinée.
Connu pour ses sorties véridiques pour ne défendre que le droit, Me Mohamed Traoré a donné des précisions juridiques sur le contentieux portant sur la suspension et le remplacement au parquet spécial du tribunal pour enfants opposants M. Mohamed Diawara, Président de l’Association des Magistrats de Guinée(AMG) au ministre de la justice Alphonse Charles Wright.
En tant que défenseur des mêmes valeurs communes, le juge Mohamed Diawara a remercié l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats de Guinée, Me Mohamed Traoré pour la qualité de ses sorties pour edifier le peuple de Guinée sur des questions de droit en général et cette contribution en particulier.
“Merci infiniment Maître Mohamed Traoré pour cette contribution qui m’a toujours tenu profondément à coeur en raison des responsabilités qui nous incombent. J’ai déjà invité mes collègues Magistrats de plusieurs pays du monde à agir sans crainte en se conformément juste à la loi.
Il appartient indubitablement aux Magistrats de Guinée de prendre leur destin en main pour la construction d’une justice plus juste, plus indépendante, plus professionnelle et plus respectueuse des valeurs et des droits humains et, ce, sans crainte de perdre un avantage quelconque“, a écrit le Magistrat sur sa page Facebook.
Ce n’est pas tout. Le Magistrat a promis de rester fidèle à sa vocation qui n’est autre que la défense du droit en Guinée.”Personnellement, je reste et demeure le même Mohamed Diawara, imperturbable et inébranlable et, ce, au prix de ma carrière de Magistrat.
En ma qualité de Magistrat, je ne trahirai jamais mon serment et j’avoue être toujours prêt à agir exclusivement au nom du peuple de Guinée et pour le compte du contribuable guinéen auquel les Magistrats de Guinée doivent, à date, leur salut.
A bon entendeur salut…“
Daouda Yansané, journaliste spécialiste
des questions juridiques et judiciaires