«L’intention des autorités, c’est de l’étouffer, de l’abattre moralement et psychologiquement, de le rendre inapte à toute défense lors du procès ».
Me Paul Yomba Kourouma ne désarme pas toujours dans la dynamique de défense de son client Aboubacar Sidiki Diakité jusque là détenu à la maison centrale, malgré la précarité de son état de santé dénoncée par ses avocats.
Alors que des rumeurs faisant état de l’incapacité notoire de son client, voir de la mort de ce dernier, son principal avocat interpelle les autorités en ces termes : « S’il n’est pas soigné maintenant, nous risquons de le perdre, parce qu’il connaît des crises récurrentes, il ne peut pas prendre un plat complet en 24h, ni boire suffisamment d’eau».
Au risque de perdre l’ancien aide de Camp de l’ex-chef de la junte militaire, Me Paul Yomba Kourouma demande une intervention d’urgence.
«Si nous le perdons, l’Etat de droit dans notre pays prendrait un coup dur. La vérité dans cette affaire, ne se saura jamais. Les parties civiles, n’auront que leurs yeux pour pleurer, et la soif de justice, continuera de dévorer l’humanité du monde judiciaire en guinée», a indiqué l’avocat dans la presse.
Avec la récente sortie médiatique du comité de pilotage, il faut rappeler les autorités guinéennes s’activent pour la tenue très prochaine du procès du massacre du 28 septembre au Cinéma Liberté dès lors que les moyens financiers sont mis à disposition.
Thierno Amadou Oury BALDE