Poursuivi dans le cadre d’une procédure de flagrance intentée contre lui par le parquet de Mafanco, l’ancien coordinateur du FNDC Abdourahmane Sanoh a été entendu ce lundi 9 janvier.
Il est accusé notamment de « participation délictueuse à des réunions » (non déclarées).
Dans sa déposition devant le juge, il clame son innocence des faits à lui reprocher : « Oui j’ai participé à une réunion mais c’est dans le respect de tous les droits et principes. La réunion pour laquelle on m’a interrogée, on l’a tenue le jour de l’ouverture de la Coupe du Monde (18 novembre 2022 ndlr). On a tenu la réunion dans une école ».
« Des fois, nos réunions regroupent entre 12, 16 et 18 personnes. Je précise que depuis les années 2016, 2017 nous sommes dans ces activités de rencontres avec les citoyens dans le but de créer une structure citoyenne qui s’appelle CPR (Citoyen pour la République).
L’objectif de cette structure “CPR” est de faire la promotion de la citoyenneté, de la bonne gouvernance, de l’Etat de droit (…) Le reste de ma vie est consacré à ce projet, pour la Guinée”», a-t-il déclaré à la barre.
Après les débats, le procureur Kanfory Ibrahima Camara, a laissé entendre que l’enquête a démontré qu’il ne s’agit pas d’une réunion, mais d’une subversion organisée par le mis en cause. C’est ainsi qu’il requiert de retenir le prévenu dans les liens de prévention en le condamnant à 18 mois assortis de sursis.
De son côté, l’avocat de la partie de la défense Mohamed Traoré, dénonce un réquisitoire qu’il juge décevant à l’encontre de son client . Il demande en outre la relaxe pure et simple de son client, faute de preuve.
Finalement, l’affaire a ainsi été renvoyée au 11 janvier 2023, pour décision être rendue.
A suivre !
TAOB