Le mouvement syndical guinéen a adressé le jeudi 8 février un préavis de grève au ministre du Travail et de la Fonction publique.
En plus de leurs réclamations initiales, les syndicats exigent dans leur plateforme revendicative la levée de la restriction de l’internet et la libération des ondes des radios et télévisions privées. Ils menacent de déclencher une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire national à partir du 17 février 2024 si le gouvernement n’arrive pas à accéder à leurs exigences. Il s’agit de la libération immédiate et sans condition du Secrétaire Général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée, de la révision à la baisse du prix des denrées alimentaires de première Nécessité, de l’application intégrale du protocole d’accord tripartite signé à la date du 15 novembre 2023, de l’application Intégrale du protocole d’accord sectoriel de l’Éducation signé le 27 octobre 2023 et de la levée de la restriction de l’internet et la libération des ondes des médias.
Pour éviter la crispation de la crise, le gouvernement via le ministère de la Fonction Publique, a tendu la main au mouvement syndical en appelant à l’ouverture d’un couloir de dialogue.
TAOB