Devant la chambre des appels de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières, le procès dans l’affaire l’Etat guinéen (représenté par l’agent judiciaire) contre Souleymane Traoré, ex Directeur Général du Fonds d’Entretien routier (FER) a repris ce jeudi, 8 février 2024.
Avec la nouvelle composition de la chambre des appels de la CRIEF, le mis en cause qui comparaît libre a été juste identifié devant cette juridiction.
Pour l’ouverture des débats, la Cour la Cour a renvoyé le dossier au 7 mars 2024.
Il faut rappeler que Souleymane Traoré est poursuivi pour des faits de « blanchiment de capitaux, détournement de deniers publics, enrichissement illicite, corruption d’agent public et surfacturation en lien avec la construction du nouveau siège du fonds d’entretien routier ». Des faits que le prévenu a toujours réfutés avant d’être condamné en juillet 2023 à 18 mois de prison dont 11 mois assortis de sursis et le paiement d’une amende d’un milliard de francs guinéens pour « enrichissement illicite, corruption d’agents publics et blanchiment de capitaux ».
TAOB