Les ennuis judiciaires de l’ancien fugitif de la maison centrale pourraient bien s’aggraver, après son arrestation au Libéria et son extradition en Guinée où il avait échappé à la justice pendant dix mois. L’ouverture d’un procès en lien avec son évasion survenue le 4 novembre 2023 n’est pas à exclure.

Pour prévenir d’éventuelles complicités externes pouvant porter atteinte à son intégrité physique ou l’aider à échapper à de nouvelles poursuites, le parquet général a annoncé la mise en place de plusieurs dispositions.

« Toutes les dispositions sont prises pour éviter qu’il y ait des complicités externes pouvant, d’une part, porter atteinte à son intégrité physique, et d’autre part, prévenir toute velléité de le soustraire aux poursuites judiciaires engagées contre lui en lien avec son évasion », a déclaré le procureur général Fallou Doumbouya, le 19 septembre 2024.

Il a également révélé que Verny, le fils de Claude Pivi, considéré comme le commanditaire du commando ayant attaqué la maison centrale, n’a pas encore été arrêté. Selon lui, le mandat d’arrêt émis à son encontre est en cours d’exécution.

« Si vous examinez attentivement les réseaux sociaux, vous trouverez des publications indiquant que Claude Pivi était en compagnie d’une personne que l’on prétend être son fils, Verny Pivi. Je tiens à préciser qu’il ne s’agit pas de son fils, mais de l’individu qui l’hébergeait. Le mandat délivré contre son fils est en cours d’exécution. Dès qu’il sera retrouvé, il sera remis aux autorités guinéennes et devra éventuellement répondre de ses actes devant la loi », a ajouté Fallou Doumbouya.

En attendant l’ouverture de la procédure liée à son évasion, Claude Pivi purgera une peine de réclusion à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 25 ans. Il a déjà été radié de l’armée suite à son évasion de la maison d’arrêt de Conakry.

TAOB