Depuis l’augmentation du prix du carburant à la pompe, les commentaires vont bon train. Alors que des voix s’élèvent pour exiger que le prix du litre soit ramené à 8000 GNF, le député uninominal de Dixinn invite à refuser d’être pris en otage par les syndicats et la société civile.
Pour Aboubacar Soumah, il revient seulement à l’Etat de prendre des décisions qui auront, selon lui, des incidences positives sur la vie des guinéens. « Il ne faut pas que l’Etat soit pris en otage par des soi-disant syndicats ou acteurs de la société civile. Il revient à l’Etat et à lui seul de prendre les mesures courageuses, parfois impopulaires, mais qui ont des incidences positives sur la vie des guinéens ».
« La hausse du prix du carburant est une nécessité », dira l’ancien militant de l’UFDG.
Il ajoute que le principe de flexibilité des prix devrait être de rigueur. « Lorsqu’on était à 40 dollars le baril, on aurait pu revoir à la baisse le prix du carburant. Malgré tout ce qui avait été dit, cela n’a pas été fait. Aujourd’hui, nous avons franchi les 57 dollars le baril, si on n’augmente pas le prix à la pompe, avec l’augmentation des 40% sur le salaire des enseignants, les infrastructures de base ne pourront pas être financées par l’Etat », a déclaré l’élu de Dixinn.
Mamourou Sonomou