Les syndicalistes n’entendent pas baisser les bras jusqu’à la satisfaction de leur revendication. C’est ce qui ressort de l’intervention du porte-parole de l’inter-centrale CNTG-USTG, Mamadou Mansaré.
L’augmentation du prix du carburant depuis le samedi dernier, crée de vives polémiques et indignations à Conakry comme à l’intérieur du pays.
Alors que la Société civile guinéenne appelle à une désobéissance civile à travers le CNOSCG (Conseil National des Organisations de la Société Civile) piloté par Dr Dansa Kourouma, les acteurs syndicaux décident quant à eux, de l’observation d’une grève qu’elle qualifie de « générale et perlée » sur toute l’étendue du territoire national.
Maintenant que le ton se durcit, la grève de trois jours à compter de ce mercredi risque d’être une continuité, si toutefois le gouvernement n’arrive pas a crée un espace de concertation. Même si cet est acquis est obtenu, les syndicalistes se radicalisent sur leur position pour exiger le maintien du prix du carburant à 8 000 GNF avant de prendre part aux négociations.
« Nous sommes prêts à répondre à l’appel aux négociations. D’abord nous demandons le retour au point de départ du prix du carburant et la négociation à partir de là pourrait s’ouvrir. La grève ne sera pas suspendue jusqu’à la satisfaction de nos revendications. La loi dit une fois que vous avez déposé l’avis de grève vous êtes obligés d’être au tour de la table de négociation mais de continuer la grève comme le prévoit la loi », a laissé entendre dans la presse le porte-parole de l’inter-centrale syndicale CNTG-USTG, .
Thierno Amadou Oury BALDE