Conakry, le 14 mars 2019 – Le salon des entrepreneurs de Guinée a pris fin ce jeudi dans la capitale guinéenne. Pour cette dernière journée le quatrième panel à porter sur les opportunités pour les jeunes dans les secteurs agricoles et de l’agro-industrie en Guinée.
Ce panel a été co-animé par le ministre du commerce Boubacar Barry, Mohamed Béavogui, Directeur Général africain risk capacity, Abdourahmane Diallo, Président Capa Guinée et Mamadou Maladho Diallo Président coopérative partenariat des jeunes pour le développement.
Lors de ce panel, les questions liées à la production, la transformation des produits locaux, la distribution et l’accès au marché extérieur ont été abordé. Parlant de la production, les panélistes ont mis l’accent sur la maîtrise des pratiques agricoles notamment, la maîtrise de l’eau afin de répondre aux problèmes d’inondations, l’accès aux terres cultivables et la gestion des risques. Selon, Mohamed Beavogui, Directeur d’africain risk capacity, pour gérer le risque, il faut le comprendre ou le trouver une réponse. Pour lui, il n’y a pas d’agriculture sans risque.
Concernant la problématique de la transformation, les panélistes ont convenu à la création des coopératives, puis penser à une disponibilité de la matière première mais une matière première de qualité. Mais aussi l’obtention d’équipements appropriés pour la transformation et la conservation. Sur ce point, la question de l’assistance financière des banques ou des bailleurs de fonds a été évoquée.
À ce niveau Abdourahmane Diallo, président capa Guinée, a soutenu qu’à travers une bonne organisation, et une instauration de la confiance, des coopératives peuvent bien soutenir leurs différentes actions financièrement. En ce qui concerne l’accès au marché international, monsieur le ministre du commerce a souligné le manque d’information des acteurs. Boubacar Barry a informé l’auditoire de l’existence d’une agence de promotion des exportations (AGUIPEX) placées sous la tutelle de son ministère. Pour lui, la Guinée regorge beaucoup d’opportunités pour accompagner des acteurs à accéder aux marchés comme l’AGOA.
Poursuivant, monsieur le ministre a mentionné l’existence de projets au sein de son ministère qui accompagne les acteurs évoluant dans l’agro-business. C’est cas du projet de chaines de valeurs des filières agricoles financé par la banque islamique de développement à hauteur de 45 millions de dollars.
Pour monsieur le ministre du commerce, l’accès au marché international obéit à un certain nombre de critères qu’il faut respecter. Des critères liés à la qualité. Sur le point, il a souligné que son département est en plein reformé pour permettre à l’office national de contrôle qualité d’être compétitif en vue d’aider les acteurs à certifier produits. Pour terminer, monsieur le ministre a souhaité la poursuite de ces genres de dialogues entre les acteurs du secteur privé et les autorités. Pour Boubacar Barry le défi de la compétitivité des produits guinéens appartient aux jeunes mais qu’il faut former et accompagner.
La Cellule de Communication du Gouvernement