Le bras de fer entre le gouvernement, syndicat et société civile sur l’augmentation du prix du carburant est loin de connaitre son épilogue.
La journée vite morte lancée par le syndicat et les acteurs de la société civile sous le nom de forces vives passe sous une présence massive des forces de sécurité.
Dans les grands carrefours de Conakry, l’on aperçoit des citernes à eau chaude de la police et des véhicules blindés pour la sécurité.
De Gbessia à Kaloum en passant par Matam et Coleah, la circulation est timide et surtout des véhicules personnels qui marchent. Au regard de ce qui se passe, Conakry, la capitale du pays d’Alpha Condé ressemble à une ville fantôme.
Daouda Yansané