Les acteurs syndicaux prennent à témoin l’opinion nationale et internationale des exactions dont veulent se livrer les forces de l’ordre.
Ils accusent le responsable des unités d’intervention de la police Ansoumane Camara dit « Baffoe » et promettent une action en justice contre ce dernier.
Par consequent, les syndicalistes déplorent ce qu’ils qualifient de « répression » dont ils se disent être victimes ce lundi 23 juillet 2018 alors qu’ils tentaient d’organiser une marche en direction du Palais du peuple de Conakry.
Le porte-parole du syndicat à l’origine de la grève qui secoue le pays depuis plus de deux semaines, a annoncé la saisine de l’Organisation Internationale du Travail pour se faire entendre.
Désormais, le service minimum qui était observé à l’aéroport et au port autonome de Conakry port ainsi que dans les structures sanitaires sera arrêté. C’est ce qu’a également annoncé l’inter-centrale CNTG-USTG pour exiger le maintien du prix du carburant à 8.000 GNF le litre. Pour accentuer sa pression dans sa démarche avec toutes les composantes des forces sociales, elle annonce la suspension de sa participation aux négociations avec le gouvernement y compris la poursuite de son mot d’ordre de grève sur toute l’étendue du territoire nationale.
Amadou et ses collègues ne comptent plus baisser les bras comme l’indique Louis Mbemba Soumah à travers les médias : « On ne négociera avec le Gouvernement que lorsque le prix du carburant va baisser ».
Faut-il dire que le gouvernement pourrait revenir sur sa décision au regard de la pression sociale sur le maintien du prix du carburant à 8.000 GNF le litre. Attendons de voir !
Thierno Amadou Oury BALDE