Le lundi 23 juillet, les syndicats ont annoncé dans le cadre du durcissement de leur mot d’ordre de grève, la suspension du service minimum partout où il était observé. C’était beaucoup ignorer que le mouvement de grève né la hausse du prix des carburants quoique légitime, commence à s’essouffler.
Il est hors de doute que les syndicats des travailleurs et les forces sociales gardent espoir qu’ils réussiront quel que soit le temps que cela prendra. Et en conséquence, ils multiplient les appels aux manifestations. Mais à l’analyse de la réalité, il apparaît que beaucoup de citoyens ne sont plus pour la grève.
Et pour preuve qu’elle (grève) n’est plus approuvée par la majorité de la population, la circulation est redevenue normale à Conakry depuis mardi 24 juillet. Les marchés de plus en plus bondés. Les banques ouvertes. L’administration paralysée ces dernières semaines a repris son fonctionnement normal.
Dans les grands hôpitaux de Conakry, les urgences fonctionnent contrairement au mot d’ordre de grève générale illimité. Et si les responsables de ces services expliquent leur attitude par l’obligation de sauver des vies, force est de constater que le service minimum continu à l’aéroport de Gbessia Conakry.
Certain que le mouvement de contestation est étouffé, le Gouvernement semble n’avoir pour préoccupation, il y a 48 heures, que la restauration de l’ordre public. En témoigne le dispositif sécuritaire en place à travers tout Conakry.
MC