Dans l’optique de contribuer au développement de l’Aquaculture en Guinée, le Japon en collaboration avec le PNU a procédé ce mardi, 6 août 2019, à la remise  d’un lot de matériels roulants et informatiques  à l’Agence Nationale de l’Aquaculture de Guinée.

La cérémonie de remise de cet important don a connu la présence du représentant du PNUD en Guinée, l’Ambassadeur du Japon en Guinée, le secrétaire général du ministère de la pêche et des cadres dudit département. Selon le document de presse dont nous détenons copie, c’est dans le cadre du développement de la pisciculture en Guinée que ce dont est offert à cette direction.

Ce don est composé de deux véhicules Toyota 4×4 double cabines, 15 motos de tout-terrain, 6 ordinateurs portables, 2 imprimantes,  2 fauteuils bas dossiers et 6 chaises visiteurs.

Le représentant du PNUD en Guinée, Eloi Kouadio Ives a tout d’abord remercié les cadres du ministère de la Pêche pour l’accueil chaleureux réservé à sa délégation. « Je suis honoré d’être à vos côtés pour procéder à la remise de ces équipements à une direction  technique, qui a vu le jour il y a si peu.  La mise en place de cette structure technique s’inscrit dans le cadre  des actions  du gouvernement de Guinée que le PNUD s’emploie à accompagner dans le cadre de l’atteinte des objectifs  du développement durable », a-t-il entamé.

Selon lui, promouvoir  l’aquaculture c’est mettre à la disposition  des populations et des communautés  des moyens de subsistance,  mais aussi améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations des zones ciblées.

« Trois préfectures ont été identifiées. Le PNUD en partenariat avec l’ANAG ont identifié  ces 15 sites. Aujourd’hui, avec les experts du japon mais aussi ceux du PNUD, la phase pilote donne l’opportunité de mettre en œuvre une administration  de l’expertise technique  nationale avec le soutien d’une expertise internationale de qualité.

 Nous veillons   au sein de l’unité, d’assurer la facilitation des ressources mises à dispositions par le gouvernement du japon,  à savoir un financement  à hauteur d’un million de dollars, qui permet  de pouvoir administré  les trois composantes  représentés  en termes de renforcement de capacité  de la structure mais aussi,  faciliter la mise en place de chaine de valeur, qui doit permettre aux communautés d’améliorer  le niveau de revenu, d’assurer le service de qualité alimentaire afin de contribuer à faire de la Guinée, un pays émergent  à l’horizon 2040 », a-t-il conclu.

A en croire le représentant du PNUD, ce projet pilote donnera l’opportunité à l’ambassadeur du Japon et au secrétaire général  de bien vouloir  consolider cette  collaboration  qu’il y a entre la République de Guinée et le Japon à travers un facilitateur qui est le PNUD. « Avec des ressources certes modestes, le PNUD poursuivra son accompagnement  et à le consolider pour faire en sorte que des ressources  du gouvernement japonais puissent administrer de manière la plus responsable », a-t-il rassuré.

Avant de conclure ses propos, il a rassuré que son institution ne ménagera aucun effort pour accompagner la Guinée.

Dans son discours, l’Ambassadeur du Japon en  Guinée, Hideo MATSUBARA  a déclaré que ces équipements contribueront à la mise en œuvre du projet d’appui au développement de l’aquaculture en Haute Guinée, qui est fiancé par le Japon et mis en œuvre conjointement par le PNUD et l’ANAG (l’Agence Nationale de l’Aquaculture de Guinée).

« Le Japon a déjà financé deux micro-projets d’aquaculture en Haute Guinée qui ont démontré la faisabilité et la pertinence de cette activité dans cette région.  La Haute Guinée est une région  particulièrement vulnérable  à l’insécurité alimentaire. C’est pourquoi, le gouvernement du Japon a accepté d’accorder un montant d’un million de dollars (1.000.000 USD), soit environ neuf milliards trois cent millions de francs guinéens (9.300.000.000 GNF), au projet d’appui et de renforcement de capacités à l’ANAG récemment créée, présenté par le  programme des Nations Unies pour le développement », a expliqué le diplomate Japonais.

Ce n’est pas tout. Le  diplomate japonais a aussi dit que ce projet met en pratique un des objectifs du plan national de développement économique  et social 2016-2020 de la Guinée, qui est de développer le potentiel économique halieutique, de concourir à atteindre la sécurité alimentaire et de contribuer à l’augmentation  des exportations de la Guinée.

Du côté du ministère des Pêches, le secrétaire général, Alkhaly Sophiane Sankhon   et le Directeur General de l’Agence Nationale de l’Aquaculture en Guinée, Sidiki Keita ont tour à tour remercié le japon et le PNUD pour ce geste. Ils ont aussi promis d’utiliser ces équipements à bon escient pour la qualification de l’Aquaculture en Guinée.

 

Daouda Yansané